Cette semaine, je suis gonflée de cynisme, de marasme, d’écoeurantite aigüe…  Peut-être est-ce dû aux deux semaines des Fêtes et aux enfants qui n’en finissent plus de demander constamment, peut-être est-ce dû à mon SPM, je n’en sais rien mais bon… c’est comme ça

Ce sont donc tous les gens que j’aime, et  ceux que j’aime un peu moins, qui feront les frais de mon article.

Bonne lecture

CES PHRASES QU’ON NE PEUT PLUS, QU’ON NE VEUT PLUS, ENTENDRE !!!

DE NOS VOISINS :

Encore enceinte? Vous en voulez combien ma foi? – Assez pour être obligé d’acheter ta maison pour joindre nos deux terrains.

Sont bruyants à soir hein? – Ben oui, c’est probablement pour enterrer ton chien qui jappe depuis une demi-heure, ton système de son qui crache du boum-boum à pu finir depuis 2 heures.

Encore de la visite en fin de semaine? – Ben oui…  Comme ça tu pourras couper ton gazon entre 17h et 18h30.  On trouvait qui commençait à être long.

DE NOS PARENTS :

Garde le moral, ça achève ce bout là…  – Ça achève pas pantoute, j’ai presque 40 ans pis je t’appelle parce que j’en peux plus.

Tu devrais faire ça de même, j’te l’dis ça marche. – Si ça marchait si bien que ça, j’en serais pas là.  Penses-tu vraiment que je n’ai pas essayé? J’ai été élevée de même…

La constance ma fille, la constance…  – Pu capable.  Ça fait neuf ans que je suis constante pis ce n’est pas encore acquis de rester assis à la table.  Peut-être qu’on devrait manger debout!

Dans notre temps les enfants ne faisaient jamais ça.  – Dans ton temps y’avait pas de télé en couleur, pas d’ordinateur… Les rues étaient sécuritaires et les parcs aussi.  La vie a changée en vitesse 100 miles à l’heure, me semble que c’est normal que les enfants aussi?

Moi j’aurais jamais accepté ça.  – On était deux, ils sont quatre.  T’étais à la maison avec nous, je travaille et ils sont à l’école et à la garderie.  On écoutait BOBINO, ils écoutent NINJAGO.  Besoin d’autres raisons???

DE NOS ENFANTS :

Encore 5 minutes…  – NON. Ça fait déjà 5 minutes.

Mes amis ont le droit eux.  – Demande à leurs parents de t’adopter.  Ça nous en fera un de moins à nourrir.

Ça me tente pas.  – Ça fait neuf ans que ça me tente pas moi pis que je le fais.  C’est à ton tour!

Je vais rester ici jusqu’à 40 ans… je vous aime trop.  – On peux-tu s’entendre sur le fait que nous autres aussi on t’aime mais qu’on s’attend que d’ici à ce que t’ailles 25 ans tu sois parti?  D’ailleurs avec l’après-midi qu’on vient de passer, je rêve qu’on fête ton quart de siècle bientôt…

J’veux des bonbons. – On soupe dans 15 minutes.

Pis? J’en veux pareil.  – Moi je veux du silence, pis je n’en ai pas.  Je veux de l’argent dans mon compte de banque et y’en n’a pas.  Je veux de l’aide pour mettre la table et ça non plus je ne l’ai pas.  BEN Y’EN AURA PAS DE BONBONS. 

DES PETITES MADAMES AU MAGASIN

Des jumeaux? Oh que vous êtes bonne.  – Ben oui, on a pris un cours et comme notre note était supérieure à la moyenne, on a eu droit de les avoir deux de la « shot ».

Des jumeaux?  Je ne sais pas ce que j’aurais fait. – Ah bon! Vous auriez pu en laisser un à l’hôpital.  Nous on a choisit de faire notre gros possible.

Des jumeaux? C’étais-tu planifié? – Euh! Ben c’est certain.  J’ai une ligne directe avec la fécondation.  J’ai dis, aille, tant qu’à faire, envoie-moi ça deux d’un coup.  On va sauver du temps.

Des jumeaux? J’en ai eu moi aussi.  Vous allez vous en sortir. – Wouin!  Ben à vous voir, pas certaine que ça me tente vraiment.  M’as-tu vraiment finir par avoir l’aire de ça moi là??? 

Des jumeaux? Mon Dieu que vous êtes courageuse.  – Non! Ça n’a rien à voir avec le courage, juste la folie.  Je suis folle à lier. 

Si je me laissais aller je pourrais vous en pondre encore et encore… Mais vous savez quoi, comme le cynisme ne tue pas, je vais m’en garder quelques unes pour vous les ressortir plus tard.  Si tout comme moi vous en avez de ces fameuses phrases, n’hésitez pas à me les envoyer.  Vous alimenterez un prochain article.

Merci de votre fidélité.

Alie -xx-