Dimanche passé, nous avons fêté Pâques. Pour certains, c’est une Fête religieuse, pour d’autres une Fête de famille et pour d’autres encore, une journée tout à fait banale…
Chez-nous Pâques est une journée familiale. Au lever, les enfants découvrent que Jeannot Lapin est passé discrètement durant la nuit afin de laisser de beaux chocolats aux couleurs et motifs varié. Ensuite, vers 10h30, 11h, notre famille reçoit grands-parents, oncles, tantes et cousins, cousines pour un brunch et nous passons l’après-midi en famille à faire des activités avec les enfants. Au menu, œufs brouillés, bacon, saucisses, jambon à l’érable, patates, crêpes au chocolat… et pour dessert, des fruits dans une fondu au chocolat bien sûr…
Comment faire alors pour ne pas que nos petits mousses s’empiffrent de sucre? Pour la première Pâques des jumeaux, Jeannot Lapin avait apporté de jolies petites peluches plutôt que les chocolats. Par contre, pour les plus grands, Pâques égale CHOCOLAT… Alors croyez bien que les petits aussi ont eu des cocos… à partir de leurs 2e Pâques.
Ayant tout de même une crainte qu’ils aient trop de sucre et surtout trop de caféine pour leur petit système de digestion, j’ai fait des recherches sur internet à savoir, à quel âge on pouvait introduire le chocolat et jusqu’à quel portion pouvions-nous donner, sans qu’ils ne souffrent d’une surdose? J’ai du lire une bonne douzaine de textes, de recherche, d’essaies sur les bienfaits du chocolat et leurs opposés. Une publication en particulier trouvée sur le blogue de Naître et Grandir parut le 1 avril 2012 a retenu mon attention.
Tout d’abord, au contraire de ce que j’avais lu sur d’autres sites, il est mentionné qu’il n’y a pas d’âge pour introduire le chocolat mais qu’on le fait plutôt une fois que tous les aliments ont été introduits. Donc, si votre enfant mange déjà de tout, vous pouvez introduire le chocolat même s’il n’a pas 2 ans comme indiqué sur certain site. (Les miens avaient neuf mois… donc pas de chocolat… Ils se sont repris à leur 2e Pâques à 21 mois!)
De plus, cette publication nous permet de comprendre que le chocolat au lait n’est pas un pariat. Il est vrai que le chocolat noir renferme plus de cacao, donc « plus de magnésium, de phosphore, de fer, de manganèse et de zinc que le chocolat au lait. De plus, le chocolat noir, tout comme la poudre de cacao, est riche en polyphénols, dont les flavonoïdes. Ces antioxydants ont des effets positifs sur la santé cardiovasculaire. Cependant, seul le chocolat noir renferme suffisamment de flavonoïdes pour avoir un effet potentiellement bénéfique sur la santé.
C’est dans le cacao que se retrouvent les éléments nutritifs et les antioxydants. Le chocolat noir est donc plus riche en ces nutriments que le chocolat au lait ou le chocolat blanc. Ce dernier étant fait uniquement de beurre de cacao, il n’offre pas les bienfaits associés à la consommation de cacao ». Plus de détails dans cette publication de nospetitsmangeurs.org.
Par contre, c’est aussi dans le chocolat noir que se retrouve le plus de caféine. Une tablette de 100g de chocolat noir renferme la même quantité de caféine qu’une tasse de café. Il est donc conseillé de le donner en très petite quantité à vos enfants. Certains sites mentionnent qu’il est tout de même préférable de le donner à vos enfants comparativement au chocolat au lait vu sa moins grande quantité de sucre et dû à son goût amer qui fait que les enfants l’aiment moins. Probablement ont-ils raison mais à mon avis, le chocolat étant une friandise, offerte à titre de gâterie pour des occasions spéciales, pourquoi se sentir coupable de leur offrir celui qui goûte VRAIMENT bon???
L’an dernier, alors que mes jujus avaient 21 mois, ils se sont « bourrés » de chocolat… Difficile de voir leurs grands frères manger du chocolat, d’en recevoir et de ne pas en manger à leur tour. Nous avons par contre restreint les portions à la grosseur d’un œuf par jour, deux pour la journée même. Cette grande Fête du chocolat a durée 5 jours… Ensuite, on a simplement congelé les restants. À quelques reprises durant l’année, ils ont eu droit à des fruits accompagnés d’un morceau de chocolat pour collation. Les quatre enfants savent où le trouver. Comme il n’est pas « caché » et/ou « défendu », ils n’ont pas l’envie d’aller en chercher en cachette. Si l’envie d’un morceau de chocolat les prend, ils le demandent et nous jugeons si on peut accéder à leur demande ou non. Nous avons par contre compris, bien malgré nous, que les systèmes digestifs ne fonctionnent pas tous à la même vitesse. NUMERO SEIS et SIETE ont tous les deux des réactions bien différentes au chocolat. Alors que SEIS devient vite agité une fois sa portion consommée, la durée des cette agitation n’est pas très longue. Pour SIETE, l’effet se fait attendre… mais une fois en place… WATCH OUT! Ça peut durer des heures… Pour lui, le chocolat est donc à proscrire passé 15h30!
Je vous invite à consulter la publication Le chocolat: les réponses à vos questions afin de « dédramatiser » le chocolat. Une fois lu, il m’a permis d’apprécier de voir mes enfants « tous beurrés » de chocolat, le sourire « fendu jusqu’aux oreilles ». C’est d’ailleurs un de mes plus souvenir de l’an dernier ; quatre frimousses souriantes, les yeux pétillants de malice avec du chocolat « plein la face »… Pour cette année, c’est de voir leurs grands bleus alors qu’ils découvraient les cocos cachés par Jeannot Lapin… et d’entendre les YEAH ! à chaque chocolat reçu !
J’espère que vous avez passé une Joyeuse Pâques. Maintenant, mangez vos chocolats sans remord. Une fois par année n’est pas coutume.
Un gros merci à Caroline Lebel, Dt.P.,Nutritionniste au projet, Extenso, Centre de référence en nutrition du Département de nutrition de l’Université de Montréal, www.extenso.org |www.nospetitsmangeurs.org d’avoir pris le temps de répondre à mes demandes.
Merci à Karine Paradis pour les photos et à ma belle-soeur Sophie pour les belles tulipes ayant servies à la photo…
Bonne semaine.
Alie –xx-